samedi 19 décembre 2009

Définition du travail en hauteur et référencement internet

Classé en deuxième position d'une recherche "travaux en hauteur" sur Google on trouve un site qui propose cette définition :

"Définition du travail en hauteur
Les travaux dits " en hauteur " sont toutes activités exercées à plus de 3 mètres de hauteur .
Pour tout travaux en hauteur, on préviligie les protections du type collectives (décret du 08.01.1965 )
En l'absence de protection collective, on doit recourir aux protections du type individuelles pour les travaux en hauteur ( + de 3 mètres ).
seuls les chantiers d'un durée inférieure à 24 heures, justifient la protection individuelle , sinon la protection collective.

..."
Cette définition du travail en hauteur n'existe plus depuis 2004 et c'est pour nous très agaçant de la voir référencée en aussi bonne place. Son bon positionnement lui assurant une forte consultation qui lui assure une bonne position etc...Et les idées fausses persistent, Google ne lit pas encore le code du travail.

Non ! Il n'y a pas de définition du travail en hauteur par une quelconque hauteur, mais bien plutôt par le risque de chute, qu'il faut éliminer. Sauf, sauf que ...

Pour être exact il faut aussi dire que le code du travail admet encore deux exceptions à la règle de protection contre les chutes de hauteur sans limite (basse) de hauteur.
Il s'agit des articles R4534-85 et R 4534-99 traitant des travaux sur toitures et des travaux de montage/démontage de charpentes et ossatures où on trouve encore une formulation type décret de 1965.
Allez comprendre !?

Voir : http://www.matieres.fr/decret_toitures.html

De la documentation pour les travaux en hauteur.

samedi 14 novembre 2009

Travail en hauteur : Le mieux ennemi du bien.

Travail en hauteur : Le mieux ennemi du bien.


En l’occurrence le mieux se trouve être la fourniture aux salariés de harnais antichute (Norme EN 361) auxquels une ceinture est adjointe.
La ceinture,flottante, comporte des anneaux latéraux pour le maintien.

Rappel technique concernant les harnais antichute :
Selon les principes adoptés par les normes européennes, une chute sera arrêtée plus efficacement par un accrochage dorsal ou sternal. (et non pas ventral).
Le choc sera mieux accepté, en particulier lors d'une chute sur le dos et le chuteur ne sera pas évacué s'il chute tête première.
À l'issue de la chute le corps inerte doit être maintenu avec un angle ne dépassant pas °.
Afin de supporter les accrochages (dorsal et/ou sternal), les harnais antichute doivent avoir une paire de bretelles.
Ils répondent à la norme européenne EN 361.
Constitution :
Une paire de bretelles.
Un accrochage dorsal et/ou un accrochage sternal.
Une paire de cuissardes.
Des boucles de réglages.
Pas de ceinture.

Pas de ceinture et on comprend pourquoi : Une chute réceptionnée sur les accrochages latéraux, même par l'intermédiaire d'une longe avec absorbeur d’énergie serait «douloureuse».

Si les situations vécues par les intervenants, sont des situations à risque de chute (et non pas de maintien au poste de travail), dans neuf cas sur dix la longe sera placée sur un accrochage latéral.
Quelle soit avec ou sans absorbeur, ne changera pas grand chose.

Oui mais voilà, un harnais avec une ceinture «fait plus sécurité»... Est plus pratique...Etc, les utilisateurs le préfère....et les revendeurs ne manquent pas d'arguments. Non seulement la ceinture ne sert à rien dans la pratique courante mais pire elle ajoute le risque d’un choc violent.

Un supposé mieux : La ceinture conduit à vivre des situations plus risquées que ne l’aurait fait un simple harnais antichute....

Plus d’informations :

Une vidéo édifiante :

Un partenaire pour l’achat de matériel.

Et des formations.

vendredi 16 octobre 2009

Des ouvrages pour les travaux sur cordes



Deux ouvrages de "référence" sur les travaux sur cordes.

Dernier né : Le fascicule "Travaux sur cordes" de l'OPPBTP.



Au sommaire :
- Rappel réglementaire
- Evaluation des risques
- Matériel d'intervention et techniques associées
- Organisation des secours
- Formation
- Vérification des EPI.
L'ouvrage comporte 38 pages.

Après un rappel de la règlementation, en particulier de l'amusant article R 4323-64 du code du travail qui mentionne ..."Il est interdit d'utiliser les techniques d'accès et de positionnement sur cordes pour constituer un poste de travail...", l'OPPBTP passe en revue le matériel et les techniques. L'organisation des secours et deux techniques simples de dé-suspension sont traitées. Les amateurs de noeuds trouveront les croquis des principaux noeuds utilisés ainsi que des règles simples de constitution d'ancrages.
On note également une présentation sous forme de diagramme, des dispositifs de coordination sécurité et de protection de la santé ayant un caractère général pour les chantiers.
Il n'est pas fait état de l'organisation de la coordination sécurité en cas de travaux de maintenance relevant du décret de février 92.

Notre opinion :
Nous trouvons cet ouvrage plutôt bien fait, simple, très compréhensible et replaçant les travaux sur cordes dans le cadre règlementaire en vigueur.
Il constitue une vraie référence pour toutes personnes ayant à faire appel à des entreprises de travaux sur cordes et aux "jeunes" cordistes. Les bons repères sont posés. C'est l'objectif de cet opuscule.
Tout au plus subsiste une interrogation sur l'exception proposée à l'obligation d'utiliser deux cordes (une corde de déplacement et une corde de sécurité)

Les personnes en quête de formation aux techniques du travail sur cordes, quant à elles, resteront sur leur faim et elles devront se reporter sur le guide Vagnon "Travaux en hauteur sur cordes".

dimanche 13 septembre 2009

ACHETER DU MATÉRIEL D'OCCASION ?

La photo ci-contre vue le 27/09/09 présente une longe de maintien en cuir plus que "tanné", avec une longe réglable type "réglex"en nylon et une autre petite longe synthétique. La couleur d'origine des longes est blanc. Aucun doute elles ont servies. La ceinture en cuir à l'évidence n'est pas non plus de première jeunesse. Vendu pour la somme de 50 € : Le droit d'avoir du matériel obsolète et dangereux...

On voit assez souvent, sur des sites de ventes bien connus, du matériel antichute d'occasion .
Faut-il l'acheter ?
Notre réponse est un NON catégorique quand il s'agit de matériel synthétique : harnais, longes, cordes. (Nous ne sommes pas favorables non plus à l'achat de matériel métallique d'occasion, mousquetons, antichutes etc...) En effet rien ne nous garantie que l'usage qui en a été fait ne l'a pas dégradé. Par exemple on a aucunement la certitude de détecter des traces de chutes réceptionnées dans un harnais, sur une longe ou sur un corde. Pourtant les dégradations sont indéniables et la recommandation des fabricants est de rebuter le matériel ayant subi une telle atteinte.
Par ailleurs, les fabricants (et les études) proposent des durées de vie pour le matériel synthétique qui peuvent aller de 10 à 4 ans même si le matériel n'est pas utilisé. Aussi bien du matériel dans son emballage d'origine peut avoir dépasser sa durée de vie.
Mais plus inquiétant, des photos de matériel proposé à la vente sur un de ces sites montre sans aucun doute un harnais ayant servi et dont la date de fabrication est indéniablement dépassée, le modèle ayant été remplacé...il y a fort longtemps. On peut penser que ce matériel, appartenant peut être à une entreprise avait pour destination la poubelle mais qu'un intermédiaire indélicat, cupide (ou dans le besoin ?) a vu là une source de revenu.
Vraiment non ! Nous affirmons qu'il ne faut pas acheter du matériel antichute d'occasion, les causes de dégradations invisibles sont multiples et bien réelles.

Ici du matériel en parfait état.

samedi 18 juillet 2009

Des solutions pour les ancrages sur toitures

Il n'est parfois pas simple de créer des ancrages sur toitures et encore moins sur une couverture en bacs acier.

Voici trois modèles que nous avons eu l'occasion de tester et qui nous semblent aisés de mise en oeuvre.

Les trois sont fabriqués par GM Distribution




Voir la fiche technique. Cliquez.







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Voir la fiche technique. Cliquez

samedi 6 juin 2009

Attention aux antichutes à rappel automatique


Bien qu’ils aient la faveur de nombreuses personnes, ces antichutes présentent des inconvénients et sont sujets à des désagréments et font polémique.

Qu’ils soient à câble ou à sangle, ces appareils répondent aux prescriptions de la norme européenne EN 360.

Parfois ils sont une simple adaptation des enrouleurs de ceinture de sécurité placés dans les véhicules auxquels on a rajouté un absorbeur d’énergie afin qu’ils répondent à l’exigence d’un choc maximum de 600 daN lors de la réception d’une chute. (voir la note)

Choisir ce type d’appareils part d’une intention louable : Un fonctionnement automatique, le câble (ou la sangle) se dévidant et se rétractant au gré des déplacements de l’utilisateur.

Mais quelquefois l’achat (en nombre dans certains cas) est suivi d’une amère déception à la lecture de la notice :
La plupart d’entre eux ne sont pas prévus pour un fonctionnement horizontal ou quasi horizontal (toitures).
Ils doivent être positionnés sur un ancrage à la verticale de l’utilisateur et le déplacement par rapport à l’axe de sortie du câble ne doit pas excéder le tiers ou le quart de la longueur de câble (ou de sangle) sorti. (voir l’article dans sauvegarde des chantiers n° 271)
C’est l’appareil qui doit être positionné sur l’ancrage et non pas le connecteur en bout de sangle.
Ils ne tolèrent en général pas de facteur de chute.

Ils fonctionnent mal (voir pas du tout) en cas de glissade ou de chute ralentie, car le blocage nécessite une vive accélération. (Voir note)

Combien d’utilisateurs sont en danger sans le savoir ?

Combien de revendeurs connaissent ces restrictions ?


La bonne nouvelle est que l’on commence à voir des appareils certifiés EN 360 pour une utilisation horizontale (en particulier chez Neofeu) mais ils sont encore rares.
Dans certains cas cela a obligé à une modification importante du mécanisme par rapport au modèle fonctionnant uniquement en vertical.
Il vaut donc mieux lire la notice avant d’acheter et poser la question aux vendeurs.




Notes : (Extrait de la publication de Jean Paureau INRS «...Cette expertise a montré que les antichutes à rappel automatique de sangle sont conçus à partir de rétracteurs modifiés de ceintures de sécurité pour l’automobile. Les modifications consistent à ne conserver que le mécanisme de déclenchement du verrouillage sensible à l’accélération de 1 g. Mais les méthodes d’essai en usine de ces rétracteurs créent des conditions d’excitation des mécanismes déclencheurs près de 4 fois plus sévères que celles pouvant être causées par les chutes, de sorte que, lors de celles-ci, ces rétracteurs ne s’avèrent pas suffisamment sensibles. .....Dès lors, l’antichute à rappel de sangle devrait être conçu pour être sensible principalement à la vitesse du mouvement et subsidiairement seulement à son accélération. Les défauts de fonctionnement....révèlent certaines faiblesses de la certification CE des ces équipement et particulièrement de la norme NF EN 360...»
Bibliographie sommaire : Sauvegarde des chantiers n° 271. Article de Pierre Picard Symposium international sur la prévention des chutes,
Communication de Jean Paureau.



Parmi ces enrouleurs les modèles en 7 m et en 10 m sont certifiés EN 360 pour une utilisation "horizontale"

D'autres renseignements

mercredi 13 mai 2009

Les garde-corps dans la législation

es garde-corps sont évoqués dans 15 articles de la partie réglementaire du code du travail.

On ne peut pas dire que les dimensions données soient homogènes.

En effet on trouve :

Hauteur 0,90 m,

plinthe de 0,15 m.

R4534-4 Prescriptions techniques de protection durant l'exécution des travaux
o Section 2 Mesures générales de sécurité
+ Sous-section 1 Chutes de personnes
R4534-5 Prescriptions techniques de protection durant l'exécution des travaux
o Section 2 Mesures générales de sécurité
+ Sous-section 1 Chutes de personnes
R4534-6 Prescriptions techniques de protection durant l'exécution des travaux
o Section 2 Mesures générales de sécurité
+ Sous-section 1 Chutes de personnes
R4534-82 Prescriptions techniques de protection durant l'exécution des travaux
o Section 2 Mesures générales de sécurité
+ Sous-section 1 Chutes de personnes
R4534-96 Montage, démontage et levage de charpentes et ossatures
R4534-97 Montage, démontage et levage de charpentes et ossatures




Hauteur 1 m,

sous lisse à 0,45 m,

plinthe de 0,15 m

R4534-71 Prescriptions techniques de protection durant l'exécution des travaux
o Section 2 Mesures générales de sécurité
+ Sous-section 1 Chutes de personnes
R4534-78 Prescriptions techniques de protection durant l'exécution des travaux
o Section 2 Mesures générales de sécurité
+ Sous-section 1 Chutes de personnes

Hauteur de 1m à 1,10,

sous lisse intermédiaire,

plinthe de 0,10 à 0,15 m

R4323-59 Section 8 Dispositions particulières applicables à l'exécution de travaux temporaires en hauteur et à certains équipements de travail utilisés à cette fin
+ Sous-section 1 Travaux réalisés à partir d'un plan de travail

Pour lire les articles et d'autres informations : Cliquez

dimanche 19 avril 2009

Le facteur de chute, la force choc

Le facteur de chute.
La force choc.
1 ère surprise.
2 ème surprise.


Le facteur de chute.
Le facteur de chute mesure l'intensité d'une chute. Plus il est élevé plus le choc sera rude. Il se calcule en rapportant la hauteur de la chute sur la longueur du support (Longe, corde, antichute...) Le facteur de chute minimum est donc de 0. Et si le point d'ancrage est fixe, le facteur de chute maximum sera de 2.
Facteur de chute = Hauteur de Chute / Longueur de corde.
Note : Dans les travaux en hauteur, l'escalade, la spéléo, le point d'ancrage est fixe. C'est dans la pratique de la "via ferrata" où l'on peut être longé sur des câbles verticaux, ce qui revient à un déplacement du point d'ancrage. Mais par le fait on peut être victime de chutes plus grandes que deux fois la longueur de la longe, donc de facteur de chute supérieur à 2.

La force choc est la force qui sera restituée au moment du choc et transmise à la personne qui a chuté. Plus la longe (la corde, l'antichute) utilisée est élastique, plus elle absorbe de l'énergie, moins le choc sera violent.
Attention : Si certaines cordes absobent mieux les chocs (cordes d'escalade EN 892, ou cordages toronnés de petit diamètre), elles provoquent des rebondissements de l'antichute. D'autres augmentent le choc (par exemple des cordes en polypropilène, ou en kevlar, ou encore des sangles ou des câbles)
Même en cas de chute importante, par exemple de 2 mètres sur une longe (corde) de 10 mètres, le choc ne dépassera pas 450 daN ( pour une masse de 100kg) si on utilise une corde conforme à la norme EN 1891 type A .
...Même avec un faible facteur de chute, on ne doit pas pour autant s'autoriser des chutes de grande hauteur !
* Le seuil d'occurence des lésions lors d'une chute dans un harnais est voisin de 600 daN, c'est en tout cas la valeur prise en compte par les normes européennes.

1 ère surprise :

Lorsqu'une chute est arrêtée dans un harnais, l'importance du choc ne dépend pas directement de la hauteur de chute...Contrairement à ce qui se passe lors d'une chute libre.

2 ème surprise.

Le choc peut être considérable même avec une chute de très faible hauteur, par exemple : Une chute de 1 mètre en facteur de chute 2, sur une longe de 0,50 mètre, la longe étant en corde EN 1851 de diamètre 11 milimètres, (corde à usage professionnel, à faible coëficient d'élasticité), provoquerait pour un poids de 100 kg : 1440 daN ! La force subit par l'utilisateur à l'impact serait celle-ci !!!!!

Voir d'autres explications


Acheter du matériel chez des spécialistes

jeudi 16 avril 2009

Choisir une formation

Quels critères pour le choix d'une formation aux travaux en hauteur ?

Depuis quelques mois on voit fleurir les offres de formation pour le travail en hauteur. On compte maintenant par centaine les entreprises (et les individuels) qui proposent cela.
Comment choisir ?
Parmi les critères :
Assurez vous que les organismes sont inscrits auprès des cellules régionales de contrôle de la formation continue qui délivre des n° d'existence et exige chaque année des bilans pédagogiques.
Cette inscription permet d'imputer les formations sur le budget formation des entreprises et permet une prise en charge par les organismes collecteurs.

Assurez vous des compétences, de l'expérience, de l'ancienneté des formateurs, et du parcours professionnel qui les a conduit à être formateur. Éxigez le CV de la personne qui encadrera votre formation : Un excellent guide de montagne ne fera pas forcément un formateur au courant des usages professionnels et de la règlementation du travail, laquelle n'impose pas les mêmes contraintes. Le cadre légal n'est pas le même.
Ces derniers mois des organismes, sorte de grandes surfaces de la formation, ont inscrit les travaux en hauteur dans leurs catalogues. On trouve pèle-mêle des formations informatiques, langues, tourisme, sport, soudage.....
Exigez un programme et comparez avec d'autres.
Certaines sociétés sont très fortes en communication , en marketing...et beaucoup moins en pédagogie et en technique, attention aux chants des sirènes.

Plein de renseignements ici


La vérification du matériel antichute

La vérification des équipements individuels de protection antichute est prévue par le code du travail aux articles R 4323-99 à R 4323-103.


Mais, à propos de la durée de vie des harnais, cordes, sangles d'ancrage, l'interrogation est permanente.

Quelle durée de vie pour le matériel ?

Harnais, longes, sangles, cordes...Les fabricants nous disent que la durée de vie est variable en fonction des conditions d'utilisation, de l'environnement (Produits chimique, UV, frottements etc...). On le comprend très bien.

Dans des conditions de faible utilisation, certains proposent une durée de vie de 10 ans, d'autres de 7 ans et d'autres s'insurgent, voyant une limite absolument indépassable à 5 ans.

Les résultats d'essais de matériel usagé donnent parfois des résultats surprenants..(dans le bon sens ou dans le mauvais), et on peut comprendre la crainte des fabricants quand on connait les forces qui peuvent être appliquées sur un harnais, lors d'une chute retenue dans de mauvaises conditions par une longe ou un antichute non adapté : Par exemple une chute de 2 mètres d'un poids de 100 kg sur une longe de 1 mètre en corde de 11mm de diamètre (Norme EN 1891) produit un choc supérieur à 1400 daN. Il en serait de même pour une chute de 1 m sur une longe de 0,5 m. Voir à ce propos le calculateur de choc.

Il n'y a donc pas que la durée d'utilisation qui importe en tant que seul facteur de risque, mais bien autant (sinon plus) une utilisation non réfléchie, et/ou avec du matériel mal adapté et/ou sans connaissance des principales règles de sécurité. Voir la page règles.

Quant à ce que nous pensons des indications données par les fabricants, en cas de faible utilisation : 5 ans, 10 ans ? Nous ne pouvons pas faire autrement que de les suivre. Mieux vaut le savoir avant d'acheter, et mieux vaut savoir aussi que pour des produits répondant aux normes de la même façon, certains vieilliront plus vite que d'autres.

Voir également l'article sur le matériel d'occasion